Al Rasha

Le plus important : je me suis sentie en sécurité, ce qui m’a permis de m’organiser et de pouvoir penser à autre chose.

Michèle

Je ne vais pas répéter ce qui a été dit avant, simplement ajouter : j’ai progressé en anglais… 🙂

Soba

Je viens de Guinée et suis mère de 5 enfants que j’ai du laisser là-bas. Pour moi, la France était la vie rêvée, mais en arrivant ce n’était pas ça. C. et C. qui m’ont reçue m’ont accueillie malade après plusieurs jours de rue. Elles m’ont vraiment aidée, accueillie comme ma famille, ce que je n’ai pas eu quand j’étais enfant. De mon côté, j’aide aussi les gens à mon tour en leur donnant par exemple ce que je ne mange pas.

Isabelle

Quand on arrive ici, on n’a aucune attache, aucun lien. On est parfois hébergé à l’hôtel quelques jours, puis quelques jours sans aide. Lorsque vous êtes accueillis dans une famille : pendant un mois, vous êtes à l’abri, en sécurité, quelqu’un s’occupe de vous. Il y a aussi la chaleur d’une famille, qui vous accueille et font tout pour que vous vous sentiez à l’aise. Dès le premier jour, je me suis sentie chez moi. Je dors bien, je parle avec les enfants. C’est beaucoup pour moi qui ai quitté ma famille et étais seule. Vous donnez un espoir aux personnes, et la chaleur, l’humanisme. Le monde n’est pas aussi mauvais qu’on pourrait l’imaginer.

Xavier

Comme professeur à la fac, j’avais déjà été confronté aux difficultés d’étudiants sans papiers. Mes enfants ont quitté la maison, il y a de la place. Nous avons accueilli seulement pendant trois jours, car A. a eu une place en Cada trois jours après son arrivée chez nous. Nous avons passé deux soirées ensemble, été voir un film. Si on était à leur place, on aurait envie d’être accueilli de cette façon. N’hésitez pas, c’est pas compliqué.