Al Rasha

Le plus important : je me suis sentie en sécurité, ce qui m’a permis de m’organiser et de pouvoir penser à autre chose.

Soba

Je viens de Guinée et suis mère de 5 enfants que j’ai du laisser là-bas. Pour moi, la France était la vie rêvée, mais en arrivant ce n’était pas ça. C. et C. qui m’ont reçue m’ont accueillie malade après plusieurs jours de rue. Elles m’ont vraiment aidée, accueillie comme ma famille, ce que je n’ai pas eu quand j’étais enfant. De mon côté, j’aide aussi les gens à mon tour en leur donnant par exemple ce que je ne mange pas.

Isabelle

Quand on arrive ici, on n’a aucune attache, aucun lien. On est parfois hébergé à l’hôtel quelques jours, puis quelques jours sans aide. Lorsque vous êtes accueillis dans une famille : pendant un mois, vous êtes à l’abri, en sécurité, quelqu’un s’occupe de vous. Il y a aussi la chaleur d’une famille, qui vous accueille et font tout pour que vous vous sentiez à l’aise. Dès le premier jour, je me suis sentie chez moi. Je dors bien, je parle avec les enfants. C’est beaucoup pour moi qui ai quitté ma famille et étais seule. Vous donnez un espoir aux personnes, et la chaleur, l’humanisme. Le monde n’est pas aussi mauvais qu’on pourrait l’imaginer.

Mohamed

J’ai dû quitter le Bengladesh pour raison politique et religieuse (Islam radical). L’arrivée le 11 novembre a été très dure. J’ai vécu des temps très durs ici, avec la température de l’hiver. C’est une grande chance d’avoir une famille pour m’accueillir. Je ne croyais pas que j’aurais pu rencontrer des personnes qui m’aident autant.

Miranda

Merci à vous, à L.. qui m’a orienté vers Welcome, et à la famille qui m’accueille. Je viens du Darfour au Soudan. Nous venons ici pour sauver nos vies, pas pour avoir une vie plus facile, car ce n’est pas facile de quitter sa famille pour un endroit si différent. Dans cette famille, je me sens en sécurité, j’apprends le français et beaucoup de choses : la culture française, la nourriture, …